Cathédrale Saint Julien du Mans
Description :
Avec ses vitraux de l'époque médiévale
L'édifice est majestueux de part ses proportions grandioses (134 mètres de longueur et deux hauteurs culminant à 24 et 34 mètres). Ce magnifique bâtiment est un pur joyau de l'art roman et de l'art gothique, deux influences dues à une construction relativement longue puisqu'elle débute vers 1060 sous l'évêque Vulgrin, ( 32ème évêque du Mans) et se termine en 1430.
Elle est censée être posée sur un endroit particulier de la préhistoire (un lieu sacré mégalithique). Une originalité de cette époque subsiste encore aujourd'hui, un menhir de 4,50 m de haut sur 1,30m de large qui lui est accolé.
Quelques particularités à connaître
La nef est un exemple de l'art Roman , alors que le coeur et le transept sont résolument d'art gothique. Pourtant l'ensemble se complète très bien.
Dans la nef, un vitrail de la fin du XIe / début du XIIe siècle attire l'attention de l'oeil exercé, il s'agit de la Verrière de l'ascension, probablement le plus ancien que l'on puisse trouver en France encore en place dans une cathédrale.
L'église garde différentes tombes dont celles de Saint Julien, 1er évêque de la ville au IVes, peut-être décédé en 348 et de Charles IV d'Anjou, comte du Maine, mort à Neuvy le 10 avril 1472.
La tour haute de 64 m offre une vue intéressante sur le paysage de la région et vaut vraiment le détour malgré les nombreuses marches qui mènent à son sommet !.
La légende du menhir, classé depuis 1889
L'histoire raconte que si vous posez un doigt sur l'aspérité que vous verrez, il se pourrait qu' à partir de ce moment-là, la chance soit au rendez-vous dans votre vie. De plus, la légende ajoute qu'aussitôt que le menhir sera usé par les doigts des visiteurs, la fin du monde sera proche.
Le trésor de Coéffort
Vingt deux objets en argent rassemblant des cuillères, des coupes, des gobelets etc... ont été retrouvés en 1953, mais la chose ne fût portée à l'attention du public qu'en 1974. Ils datent tous probablement du XVe siècle.
A la fin du XIIe siècle, Coéffort était un hôtel-Dieu exclusivement réservé aux malades, il fut transformé ensuite en une église paroissiale Sainte Jeanne d'Arc de Coéffort.
Le trésor fût trouvé pendant des travaux de restauration et ramené en partie (22 objets sur 31) dans la Cathédrale. Il était dans un sarcophage vide de tout corps, enterré dans la nef centrale
Cette découverte est importante, car elle permet d'en savoir plus sur l'orfèvrerie médiévale et ouvre une porte sur un sujet dont nous n'avons que peu d’exemples.
Notre conseil
Il est souvent difficile de résumer en si peu de mots la richesse d'un bien d'église, tel que celui du Mans, dont nous venons de parler, c'est la raison pour laquelle, nous vous invitons à vous rendre sur place et à visiter ce splendide chef-d'oeuvre.
La double architecture romane et gothique, les vitraux d'une extraordinaire qualité, les chapelles au nombre de douze, les peintures d'une stupéfiante beauté, les stalles, les tombeaux, les tapisseries, les Grandes Orgues et plus encore vous feront découvrir des richesses insoupçonnées de l'art religieux.
Voir également notre article sur la Cité Plantagenêt