Menace, la couleur du sang

Un thriller qui fait froid dans le dos

Quoi de meilleur qu’un bon thriller pour passer une bonne soirée lorsque la météo, comme c’est le cas en ce moment, n’incite guère à sortir et à se livrer à des plaisirs champêtres.

Celui que nous vous invitons à découvrir aujourd’hui est signé Jacques Blancher un homme qui parcourt le monde pour le compte d’une ONG internationale et qui ramène de ses déplacements des carnets de voyage bien remplis et très instructifs pour le public auquel il s’adresse. Quelle est la part de ceux-ci dans la rédaction de « Menace, la couleur du sang », lui seul le sait. Mais il est vrai que le pitch du livre nous entraîne de Bahrein à Tel-Aviv en passant par Quetta, Qandahar, Islamabad, etc. autant d’endroits qui ne sont pas véritablement des lieux de villégiature recommandés par les Offices de tourisme ni labellisés clubs de vacances. Mais bien plutôt des sites où on a des chances de croiser la route de jihadistes en mal d’action terroriste.

Des femmes d’action aux manettes

Si nous ajoutons que le Palais de l’Elysée est à la manœuvre, qu’une charmante capitaine du GIGN (on oublie trop souvent que cette arme d’élite de la gendarmerie relève du Commandement des Opérations Spéciales au même titre que le 1er RPIMA ou le 13e RDP, et donc peut, lui aussi, être  projeté sur les théâtres extérieurs pour des opérations secrètes) va se livrer à une entreprise de manipulation d’envergure on aura compris que l’auteur va nous entraîner dans les coulisses parfois nauséabondes où évoluent les combattants (es) de l’ombre dont le grand public connaît rarement les échecs mais jamais les succès.

Docteur Fol amour et terrorisme

Dans « Menace, la couleur du sang » nos héroïnes vont se trouver confrontées à l‘existence d’un laboratoire secret situé en Asie où des savants fous (en l’occurrence des biologistes) ont mis au point une arme de destruction d’un genre nouveau destinée à des terroristes dans le but d’accomplir un terrible attentat. La fine fleur de nos services spéciaux, qui troque volontiers la robe de soirée pour des rangers et le sac Hermès pour un Glock 26, parviendra-t-elle à enrayer ce complot mortel pour l’occident ? Nul doute que la mission à haut risque d’Hélène et d’Asima, respectivement capitaine et lieutenant du fameux Groupe d’Intervention ; va se révéler décisive. Nous n’en dirons pas davantage afin de ménager le suspense mais un bon conseil, achetez ce livre qui vous promet quelques bonnes surprises.

« Menace, la couleur du sang » - Jacques Blancher

Ella éditions – 502 pages – 20 €