Exclusif : L’interview de Nicolas Quillet

 

L’idée ou plutôt l’envie d’écrire ce roman nous est venue, avec Hélène de Vannoise, co-auteur de ce roman, au fil de nos échanges. Nous nous étions rencontrés quelques années plus tôt dans un cadre professionnel et une relation d’amitié et de confiance s’était établie entre nous, au point qu’Hélène m’avait aidé sur la relecture de mon précédent roman, La carte maîtresse, publié en 2014. Avec La vie au fond des yeux, c’est avant tout une nouvelle approche littéraire que nous avons recherchée. En effet, l’écriture à quatre mains est un exercice difficile puisqu’il nécessite pour un écrivain d’accepter la relecture et le regard de l’autre, mais cela restera pour moi une expérience très enrichissante qui valait la peine d’être vécue. Il y a eu de très beaux moments de connivence. Le scénario de ce roman n’est pas inspiré de faits réels : nous l’avons imaginé de façon à pouvoir exprimer deux regards différents sur une même réalité, en mettant en exergue les pensées et les émotions de chaque personnage. 

 

Effectivement, Hélène a rédigé l’histoire d’Isabelle et moi celle de Pierre pour la plus grande part. Nous avons fait ce choix afin de retranscrire au mieux la sensibilité féminine ou masculine de nos personnages mais cette rédaction en chapitres alternés a toujours été réalisée dans une démarche constante d’échange et d’entraide.

 

Hélène avait déjà la passion de l’écriture quand je l’ai rencontrée mais elle n’avait pas encore sauté le pas consistant à écrire un roman. Elle en a depuis rédigé seule un second qui va être publié dans les mois qui viennent et a commencé l’écriture d’un troisième.

 

J’essaierai tant que possible de participer aux évènements littéraires sarthois tels que la 25ème heure du livre. Concernant mes dédicaces à venir, je peux d’ores et déjà vous annoncer que j’ai été invité par la librairie Doucet au Mans le 8 juillet prochain pour une séance dédicace du livre Si tu t’imagines.