La littérature sur Le Mans

L'univers littéraire manceau

Le Mans a vu naitre des écrivains, des poètes, des dramaturges, des essayistes, des professeurs de littératures et romanciers. Elle a également reçu la visite de plusieurs hommes de lettres, lesquels n’ont pas hésité à évoquer leur passage dans la cité cénomane dans leurs ouvrages.

Naissance des foyers de culture au Mans

C’était au VIe siècle que les premières écoles du Maine ont vu le jour. L’école d’Anile à Saint-Calais était l’un des premiers foyers intellectuels de l’époque. La première école au Mans fut établie dans le faubourg de Saint-Pavin des Champs. Apparaît ensuite l’école de l’évêque Bertrand. A l’époque où la France n’était plus sous le règne de Charlemagne, les écoles épiscopales du Mans, dont celle dirigée par l’évêque Aldric et ultérieurement par l’évêque Hildebert ont dispensé un enseignement en lettres et en sciences. Si Maine était devenu un foyer de culture, c’était notamment grâce à la multiplication des écoles dans la région mancelle.

Les poètes et écrivains ayant vécu au Mans

Un théâtre et une rue portent le nom de Paul Scarron au Mans. C’était un écrivain d’origine parisienne, mais il a vécu pendant 8 ans dans la ville rouge. Il fut célèbre par son Roman Comique. Robert Garnier, figure aussi parmi les hommes de lettres, natif du Mans. Poète et dramaturge, il est l’auteur de Porcie, Hipoolyte, Cornélie, Marc Antoine, La Troade, Antigone ou la Pieté, Les Juives, Bradamante, etc. Un autre poète originaire du Mans, Victor Bonhommet (1830-1905) fut connu par ses articles politiques. Son premier poème s’intitule Le Peuple et « Les chansons de métiers » était son meilleur œuvre. Bonhommet a participé à la création et à la direction la Société de libre pensée du Mans. Il y a aussi François Vallejo, un professeur de littérature et écrivain né au Mans. En 1990, il a commencé à écrire des romans. En 2001, il faisait partie des lauréats du prix Goncourt, du prix Femina et Renaudot grâce à son roman intitulé Madame Angeloso.

Rencontre des fondateurs du Pléiade

Jacques Peletier (1517-1583) est un poète humaniste manceau. Avec Joachim du Bellay (1522 - 1560), l’auteur du poème à dix vers intitulé A la ville du Mans, et Pierre de Ronsard (1524-1585) surnommé Prince des poètes, ils ont fondé avec quatre autres poètes Français la Pléiade. Ce fut au Mans que Jacques Peletier, du Bellay et de Ronsard s’étaient rencontrés pour former le groupe ayant eu pour ambition de renouveler la langue française et d’unifier la France à travers un seul idiome indépendant d’autres langues.

Le Mans dans les œuvres littéraires

Pour information, Denys Gaignot était le premier libraire et imprimeur à avoir imprimé un livre au Mans. Ce dernier s’intitule « Missale ad usum preclare ecclesie cenomanensis » et son impression date de 1546. Paul Claudel, un dramaturge, essayiste, poète et diplomate français né à Villeneuve-sur-Fère, a évoqué une partie de son séjour au Mans dans son journal. Honoré Balzac (1799-1850) représente aussi une scène de son roman « Les Chouans » publié en 1829 chez Urbain Canel dans la ville du Mans.